NUNATAK est une association qui donne une large place aux artistes, à la pratique de la danse… à ceux qui développent des formes de productions et des outils critiques.
Cette structure est au croisement d’un art participatif et collaboratif d’un point de vue esthétique et politique. Ses moyens sont d’une part la création d’événements artistiques, la participation d’artistes et non artistes à la construction de l’espace publique, dans divers lieux créateurs d’événements culturels mais aussi «hors les murs » dans le paysage, la cité. Les projets sont partagés avec d’autres artistes des arts visuels, de la musique, de la performance, du cinéma mais aussi des disciplines de la pensée. Nunatak propose à l’occasion de ses projets, de penser la question des publics à travers leurs participations aux processus artistiques. Les projets visent à investir des lieux ouverts aux usages individuels ou collectifs dans la cité. Les projets artistiques et culturels sont fabriqués avec le soutien des structures qui s’orientent dans l’invention des dispositifs nouveaux et créatifs ou se déclinent des productions originales qui font liens.
Nos propositions artistiques s'expriment par la création d'un seuil qui n'est pas sans rappeler le concept japonais du MA (*), l'installation d'un espacement. (*) Terme japonais qui signifie « intervalle », « espace », « durée », « distance »
Dans le cadre de l'association Nunatak, artiste en danse performeuse, je réalise des agencements chorégraphiques qui engagent une relation sensible aux contextes, aux lieux et aux personnes qui les traversent.
Ces créations se déploient dans le paysage mais également dans d'autres lieux culturels ou « espaces autres ».
J'ai eu la chance d'approfondir mes recherches autour de l'émergence de nouveaux régimes d'attention avec le soutien des pratiques somatiques et de ceux qui les transmettent ainsi que les dimensions poétiques en danse avec Lisa Nelson Déborah Hay , Simone Forti, les danseurs de la Cie Trisha Brown... Laurence Louppe...
Il s'agit désormais avec différents complices de créer une multiplicités d'actions poétiques, esthétiques pour que s'amenuisent les frontières entre les disciplines, les catégories d’artistes, les objets, la fiction, le réel.
Artiste en danse, Véronique Albert puise ses influences dans les arts visuels, la performance, le minimalisme et les écritures contemporaines. Elle monte des environnements chorégraphiques qui engagent une relation sensible aux contextes, aux lieux et aux personnes qui les traversent. Une multiplicité d’actions où s’amenuisent les frontières entre les disciplines, les catégories d’artistes, d’objets, la fiction la réalité, le vrai le faux, entre l’art et le non art.
Elle crée en 1996 la Série des bords …puis les environnements de Cristal frontière- Tache noire dans notre soleil - (c ) ouvert - Un voyou des voyelles - La série des Pan issue de la poésie de Christophe Tarkos. Le dispositif Déplacé dans un corps texte les promenades De l’air ! De l’air ! - Au bord de la nuit expérience pour un spectateur et engage une recherche singulière sur la question du sommeil avec ses partenaires « les dormeuses ».
Se forme à la danse entres autres au coté de Déborah Hay, Simone Forti, Lisa Nelson, la Cie Trisha Brown… Etudie les pratiques somatiques qui circulent en danse. Elle obtient en 2007 un diplôme d’Etude Supérieure en Culture Chorégraphique sous la direction de Laurence Louppe.